Un textes asiatique compte couramment plusieurs milliers de caractères différents. Par exemple l'écriture chinoise utilise plus de 3000 caractères "courants" (c'est à dire enseignés à l'école primaire).
De ce fait le comptage des caractères d'un texte ou de textes (nombre total de caractères, nombre de caractères différents, fréquences... ) a plus de sens que le comptage des lettres d'un texte en écriture alphabétique.
S'il est plus qu'un compteur de lettres, un compteur de caractères n'est pas pour autant un compteur de mots. Ainsi en chinois un caractère a un sens mais figure aussi dans des mots de plusieurs caractères, mots dont le sens n'a pas forcément de rapport avec le sens des caractères qui les composent. Un compteur de caractères ne renseigne donc pas forcément sur les champs lexicaux d'un texte.
Sur quoi nous renseigne donc un compteur de caractères ? à Chacun de répondre. Contentons nous ici de dire comme M. de La Palisse, qu'un compteur de caractères... compte les caractères!
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